Enfants précoces: dans le cerveau des « hauts potentiels » (RA-Santé, avril 2015)

Enfants précoces: dans le cerveau des « hauts potentiels » (RA-Santé, avril 2015)Après "L’énigme des enfants précoces bientôt résolue" - qui a étrangement changé de titre (c'était, lors de mon partage, jour de la parution, "Une étude décrypte le cerveau des enfants précoces"), le site Rhône-Alpes Santé publie un nouveau papier sur cette fameuse étude sur le fonctionnement cérébral des EIP : "Enfants précoces: dans le cerveau des « hauts potentiels »" :-D

 

Il y est question des premières conclusions tirées de l'étude ;)

 

Depuis un an, à Lyon, quelques experts en neuropsychiatrie tentent de mieux comprendre le fonctionnement cérébral des enfants à haut potentiel ou précoces. Une étude de portée internationale dont les conclusions seront exploitées par le monde scientifique mais aussi de l’éducation. Les explications de Dominic (N.D.A. : c'est Dominique !) Sappey-Marinier, biophysicien, chef du département IRM au CERMEP-Imagerie du Vivant à Lyon et enseignant-chercheur à la faculté de médecine Lyon-Est de l’Université Claude Bernard-Lyon I.

Image d’une IRM de diffusion montrant les connexions sur l’ensemble du cerveau & du cervelet © D. Sappey-Marinier, CERMEP

Image d’une IRM de diffusion montrant les connexions sur l’ensemble du cerveau & du cervelet © D. Sappey-Marinier, CERMEP

Quel est l’objectif de l’étude menée actuellement à Lyon sur les enfants précoces ?
D’abord, mieux comprendre le fonctionnement du cerveau des enfants à haut potentiel. Si les pédopsychiatres sont parvenus à déterminer les différentes formes de précocité, aucune étude de portée internationale n’a réussi à mettre en évidence les connexions du cerveau qui sont spécifiques à l’enfant HP. En fait, jusqu’à présent, les seules études internationales ont porté sur les « surdoués », ces petits génies en math qui ne représentent qu’une infime partie des enfants vus en consultation par les équipes d’Olivier Revol dans le service de neuropsychiatrie de l’enfant du CHU de Lyon. Tout l’intérêt est donc de comprendre pourquoi certains enfants HP ont un comportement homogène, sans difficulté majeure, alors que d’autres présentent un comportement hétérogène ou complexe, avec à la clé des problèmes relationnels, d’intégration sociale, d’éducation…

Quelle a été la méthode adoptée pour mener cette étude ?
Dans un premier temps, on a sélectionné avec Fanny Nusbaum, chercheuse à l’Université Lyon2 et directrice du Centre Psyrene, et Olivier Revol un panel de 80 enfants, âgés de 8 à 12 ans, avec un cœur de cible autour de dix ans, l’âge où le cerveau évolue rapidement.

 

 

POUR LIRE l'ARTICLE en INTÉGRALITÉ :arrow: c'est ici !

 

:idea: à noter que Fanny Nusbaum est l'auteure de cette théorie sur les 2 formes d’expression du haut potentiel intellectuel chez l’enfant :)

 

Et que le Dr Revol est l'auteur de ces 4 excellents ouvrages :roll: :

- "100 idées pour accompagner les enfants à haut potentiel" (pour lire ma critique de ce tout nouveau livre, c'est par là)
- "On se calme ! Enfants agités, parents débordés" (pour lire ma critique de ce livre)
- "J'ai un ado... mais je me soigne"
- "Même pas grave ! L'échec scolaire, ça se soigne"

 

   

 

   

 

 

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2 commentaires à “Enfants précoces: dans le cerveau des « hauts potentiels » (RA-Santé, avril 2015)”

  1. La science fait avancer les choses, c’est bien ça ! :)

  2. Krystie dit :

    Adulte HP et mère d’une enfant HP, j’ai suivi le cours donné en neuroéducation au niveau maîtrise universitaire et je reste très sceptique sur la validité des résultats obtenus par les IRMF. Il doit à mon sens demeurer un outil complémentaire voire supplémentaire pour affiner ou éclairer certains aspects mais en aucun cas ne doit devenir une norme qui pourrait encore davantage cloisonner les recherches et les avancées. Il me semble préférable de développer des recherches basées sur l’étude des sentiments humains qui seraient davantage porteuses de compréhension qualitative de la situation des HP. Les recherches quantitatives et comportementales sont malheureusement encore trop « catégorisantes ». Or, l’intelligence a des formes multiples et toutes ne sont pas repérables par des outils. Prudence donc !



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