Le chiffre rond !?

Fréquemment, les gens assimilent le surdoué à un chiffre :!:

 

Chiffre censé définir à lui seul ce terme si confus & insondable dans l'esprit commun, & pourtant ne se basant sur aucune réelle connaissance dans le domaine (les mêmes personnes faisant joyeusement la confusion entre différentes échelles de mesure & ne comprenant pas les notions d'étalonnage :-? ).

 

Il y a pourtant une véritable obsession du chiffre. Pas un article dans les médias, pas une discussion sur un forum de parentalité sans l’évocation du score de QI de l’intéressé(e)...

 

La comparaison avec l'autre, le positionnement par rapport au(x) seuil(s) :down: (je l'écris au pluriel car ce fameux "seuil" ne fait justement pas l'unanimité)

 

Pour certains il sera de 125 (celui retenus par de nombreuses associations en France), pour d'autres ce sera 130 (celui le plus communément admis, dans les rapports officiels comme sur le plan international), quand certains ne considéreront un surdouement qu'à partir de 140 (tous ces chiffres étant sur l'échelle de Weschler - sur ce lien, vous trouverez la conversion, sur Cattell & en percentiles)...

 

 

Bref... les avis sont partagés & souvent embrouillés :-x

 

Mais qu'est-ce que le chiffre de QI :?:
Avant de parler de chiffre, encore faut-il comprendre à quoi cette donnée correspond exactement.
Il est important de rappeler ici que je parle du Quotient Intellectuel (QI) total qui est une moyenne statistique (& non mathématique !) des 4 indices suivants :

 

° ICV -> Indice de Compréhension Verbale

° IRC -> Indice de Raisonnement Perceptif

° IMT -> Indice de Mémoire de travail

° IVT -> Indice de Vitesse de Traitement

 

 

Ce QI total (ou global) n'a de réelle valeur qu'à la condition que les 4 indices en question soient qualifiés d'homogènes (au moins les 2 principaux, à savoir ICV & IRP).

 

S'ils sont hétérogènes (ce qui est en fait TRÈS fréquent chez les enfants & les adultes doués - le surdouement étant rarement également réparti), le psychologue décidera alors seul, selon l'écart existant entre chaque indice, s'il peut ou non calculer le QI total sans lui faire perdre tout son sens.
Plus les indices sont homogènes, mieux c'est !

 

De la même manière, il est habituel que les enfants comme les adultes surdoués aient un très mauvais score au subtest "Code" & voient ainsi chuter le QI Performance, puis par ricochet le QI Total.
Il est alors intéressant pour le psychologue de recalculer en parallèle un 2nd QI Total, en laissant de côté cette note au subtest "Code" qui est si souvent raté par les personnes à haut potentiel.

 

 

Ces précisions rappelées, revenons au chiffre magique... :smile:

La notion de seuil laisse entendre à la plupart des gens qu'avant, c'est pas ça, après c'est tout bon. Un peu comme si

- à 129 de QI total on ne peut pas être surdoué

- mais à 130 on l'est !

 

 

Quoi qu'en pensent d'aucuns, ça n'est pas ainsi que cela fonctionne. Pourquoi ?

 

• Primo car le QI n'est pas un chiffre rond :!:
Il ne peut pas être une valeur absolue, il s’agit en réalité d’une approximation, d'une estimation établie au centre d’une bande d’erreurs possibles. Car chaque test a une précision qui lui est propre. Plus un test compte de subtests & d'items, plus il sera précis.

 

Il est intéressant de noter également que plus on s'éloigne de la moyenne (la norme, conventionnellement fixée à 100), moins précis & moins fin sera le test, car il n'est pas fait pour les scores extrêmes (la majorité des gens étant par définition, dans la moyenne !). Et ce dans le très bas, comme dans le très haut :-|

 

Ainsi comme je l'expliquais plus haut, le chiffre communiqué par le test n'est qu'approximatif & ne peut donc pas être une valeur ferme.
Un test d'efficience intellectuelle n'est pas une mesure de l'intelligence, puisqu'elle est par essence un objet aux contours indéfinis, donc impossible à "mesurer".

 

Non ce type de test (reconnu & validé, réalisé chez un psychologue - il ne s'agit pas là des "tests" que l'on trouve sur Internet ou dans des magazines & qui ne sont que de simples amusements sans aucune valeur) évalue l'efficacité du fonctionnement intellectuel d'un individu par rapport à une moyenne, en fonction de son âge & de sa catégorie, ce qui n'est pas du tout la même chose.

 

Le QI est donc un score relatif qui indique une position dans un groupe d'âge identique & à un moment précis.
Comme la valeur du QI, la marge d'erreur (également nommée "mesure de l'erreur type moyenne" ou "intervalle de confiance") est exprimée en nombre de points & s'écrit parfois comme suit :

 

« Il y a 95% de chances pour que le Quotient Intellectuel soit compris entre ... & ... »

 

 

Prenons l'exemple d'une personne qui obtiendrait un score de QI de 130. Il est en fait plus juste d'affirmer que cette personne présente un résultat pouvant osciller entre 123 & 137, si on retient une marge d'erreur de 5 % !
C'est pourquoi bien souvent, les psychologues aiment à préciser sur le compte-rendu écrit qu'ils remettent à leur patient des valeurs minimales & maximales, qui représentent la fourchette dans laquelle l'expression statistique de l'intelligence du sujet se situe, en fonction de son âge.

 

Cette méthode d'affichage a l'avantage de rappeler à l'intéressé que le QI est une photo à un instant T, pas un score absolu. Mais elle a aussi le défaut selon moi de brouiller les choses en noyant les résultats dans des conjectures & des données chiffrées qui, à la fois se multiplient mais tout en affichant dans l'idée une part de flou, d'incertitude :(

 

Il faut cependant bien garder en tête l'objectif d'un bilan psychométrique, qui est avant tout d'analyser la manière dont l'individu utilise son intelligence & de lui donner des clés pour avancer.
N'oublions pas qu'un test d'efficience intellectuelle n'a pas pour mission de fournir une feuille de résultats à agiter fièrement sous le nez des autres pour se prouver quelque chose. Il n'y a pas de "bon" ou de "mauvais" test, il n'y a rien à réussir & il ne s'agit pas d'un concours ou d'un contrôle !

 

Son intérêt est au contraire de mieux se connaître soi-même & de mieux comprendre ses propres processus de réflexion, d'analyse, de fonctionnement. C'est une démarche personnelle qui ne prendra tout son sens qu'à la condition d'être considérée comme tel.
Les informations apportées par un bilan ne prétendent pas à autre chose : elles ne permettent qu’un certain classement des sujets, vus sous un angle déterminé & à un moment très précis. Cet ordonnancement va de celui dont le score est le plus bas jusqu’à celui dont le score est le plus élevé. Mais les instruments n’ont jamais prétendu dire plus ni donner un chiffre absolu, précis, infaillible qui ouvrirait la porte d'un club privé, ou la refermerait à jamais...

 

 

• Secundo car le score n'est qu'un indice parmi tant d'autres dans un bilan psychométrique. Un chiffre élevé peut mettre en évidence une intelligence remarquable, sans pour autant basculer dans le surdouement.
Certaines personnes très performantes (par rapport à la norme) lors d'un bilan en terme de chiffres ne sont pour autant pas surdouées. Elles présentent certes une intelligence supérieure (encore une fois, supérieure à la moyenne car un test psychométrique compare les résultats à un échantillon représentatif & fonctionne par comparaison), mais sans arborer les spécificités du surdouement (telles que listées dans ce billet)

 

Un HPI possède un mécanisme intellectuel très différent des personnes dans la norme : il pense & ressent les choses de manière singulière, pas nécessairement de manière plus rapide du reste...

 

Le chiffre de Quotient Intellecuel est donc l'une des pistes qui permettra au psychologue d'analyser & de comprendre la personnalité de son patient, comme une forte fièvre serait un symptôme parmi d'autres, amenant le médecin vers un diagnostic.

 

Le score n'est pas une condition sine qua non. Un individu peut obtenir un chiffre de QI que l'on va qualifier d'élevé car il a évolué dans un milieu très favorisé, ou a surinvesti la sphère intellectuelle du fait d'une pression familiale, ou personnelle. En tous cas, sans avoir un profil qui mette en évidence un haut potentiel intellectuel.

 

On ne le répétera jamais assez : tous les gens ayant un QI dépassant 120 sur l'échelle de Weschler ne sont pas automatiquement surdoués. Certains sont ce que Jeanne Siaud-Facchin appelle de simples "Brillants Bosseurs" :-|

 

Je tiens tout de même à préciser que cette notion trouve ses limites dans un QI qui serait réellement très haut.
On ne parle plus ici de score à 120, qui est un chiffre pouvant très bien faire basculer le diagnostic d'un côté ou de l'autre, & qui pour cette raison nécessite l'observation attentive du processus cognitif pour trancher : HPI ou non-HPI très investi intellectuellement parlant ?

 

Il n'est pas permis de simuler ou de travailler pour obtenir un QI Total de 140 par exemple. Pas plus qu'un tel score ne s'obtient par hasard, par chance ou encore à cause d'une pression familiale.

 

Un QI aussi haut est la signature certaine d'un surdouement, sans hésitation ou doute possible. Sans besoin d'analyse plus poussée du processus cognitif :up:

 

Et c'est la confusion souvent faite malheureusement par les enseignants entre les premiers de la classe, généralement très investis & très "scolaires", & les surdoués qu'ils ont pu croiser au fil des années & qui ne correspondent pas toujours à ce modèle qu'ils ont (faussement) de l'EIP !

 

A l'inverse, d'autres peuvent obtenir un score de "seulement" 120 en terme de QI Total & être tout de même surdoués, avec un profil beaucoup plus complexe à analyser (car très hétérogène & un score total finalement peu représentatif de leurs réelles capacités).

 

Pourquoi ? Car l'anxieté ou/& le manque de confiance en soi peuvent aussi influer sur certains subtests étant particulièrement sensibles au stress, & les résultats s'en trouver alors diminués.
Mais surtout il faut savoir que des troubles comme le TDA, le TDA-H, un Dys ou un TSA viennent considérablement compliquer les choses sur la passation d'un bilan psychométrique.

 

Souvent dans ces cas-là le profil est haut dans un domaine (verbal par exemple) & présente un grand écart avec les autres sphères.
Le calcul d'un QI Total n'est par conséquent pas "à la hauteur" des réelles capacités cognitives de la personne & c'est la raison pour laquelle, il ne devrait théoriquement pas être calculé par le psy (beaucoup le font quand même... :( ).

 

Mais seuls les psychologues spécialistes peuvent déceler ce type de cas, toujours en pratiquant un bilan complet !

 

Pour tout diagnostic sérieux & valable, un bilan psychologique (incluant un test d'efficience intellectuelle ainsi que des tests de personnalité) est donc impératif :

- du côté de l'intéressé, pour en avoir le cœur net

- du côté du psychologue pour pouvoir affirmer quoi que ce soit (& peut-être alors, confirmer une présomption - mais qui à mon sens doit rester de l'ordre de la seule présomption personnelle & inexprimée vis à vis de la personne venue en consultation !!!)

 

Plus que le chiffre qui vous sera communiqué, l'analyse & les conclusions du psychologue sont les éléments qui doivent être pris en compte. Il vous incombe ensuite d'en faire bon usage dans votre vie :-D

 

 


 

 

:idea: retrouvez les billets du blogs sur le Wisc & le Wais :

 

- "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wisc-V" (test psychométrique pour enfants en âge scolaire, sorti en octobre 2016)

 

- "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wisc-IV" (test psychométrique pour enfants en âge scolaire, dans son ancienne édition)

 

- "Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le Wais" (test psychométrique pour grands ados & adultes)

 

 

 

 

🚩 Et pour aller au-delà du blog, je suis l'auteure de trois ouvrages parus aux éditions Eyrolles ⤵️

 

- "Les Tribulations d'un petit zèbre. Épisodes de vie d'une famille à haut potentiel intellectuel" paru en juillet 2016, préfacé par Arielle Adda & le Dr Gabriel Wahl :-D

 

Les Tribulations d'un Petit Zèbre, le livre du blog !

 

 

- "Asperger & fière de l'être. Voyage au cœur d'un autisme pas comme les autres". Un regard unique en France sur le combo syndrome d'Asperger / haut potentiel intellectuel, paru en 2017 ; préfacé par le Dr Laurie-Anne Sapey-Triomphe & postfacé par le Pr Laurent Mottron ❤

 

- "L'Enfant atypique. Hyperactif, haut potentiel, Dys, Asperger… faire de sa différence une force", un livre-outil paru en 2018 dans la collection très particulière (& en quadrichromie ;) ) "Parents au top" :smile:

 

          
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72 commentaires à “Le chiffre rond !?”

  1. anais milovan dit :

    Ok donc le test n’est pas fiable à 100% bah tant mieux après tout (je m’en doutais déjà)… comme ça on n’a pas un chiffre associé à vie. Parce qu’on peut ne pas se sentir assez « bon » on se juge trop sévèrement et on est déçu de soi-même… ou alors trop fier, car on ne vaut pas mieux que les autres simplement parce qu’on a un QI très élevé.
    Au fait quand tu fais le test, t’es censé recevoir un papier avec les résultats ou pas? Parce que j’ai fais le test et j’ai rien reçu, c’est ma mère qui m’a annoncé mon « chiffre ».

    • Zebrounet dit :

      Non tu n’as pas compris ce dt il est question. En aucun cas je n’ai écrit qu’un test (validé & passé chez un psychologue spécialisé) n’est pas fiable à 100% :-|
      La notion de marge d’erreur, généralement située à 0,05, n’induit pas la non-fiabilité du test ! Si tu obtiens un score total de 130 sur le papier, pour plus de justesse il est bon de garder à l’idée que ton véritable quotient intellectuel est situé dans une intervalle autour de 130 (+ ou – 5%). Mais cela ne veut pas dire que le test n’est pas digne de confiance & est erroné. Lis les articles de mon blog sur la fiabilité dans l’absolu & dans le temps des tests en vigueur aujourd’hui, & tu constateras qu’au contraire, ils sont très fiables.

      La marge d’erreur ne veut pas dire non plus que qq’un ayant obtenu un QI total de 110 pourra obtenir un score de 145 s’il repasse un test. Pas du tt !!!
      La marge constitue des valeurs-seuil & le quotient du sujet EST situé dans cette intervalle. Le but de cet article est de souligner le fait qu’un chiffre rond & définitif est absurde, mais qu’il est préférable de parler d’intervalle.
      Cependant cette intervalle est faible & positionne réellement la personne par rapport aux gens de même âge.

      Quel type de test as-tu passé ?
      Cela s’est-il fait chez un psychologue clinicien véritablement connaisseur ?!!
      A lire ce que tu écris, j’en doute, car je serais très étonnée qu’un psy ait pu omettre de faire le compte-rendu détaillé de ton bilan (qu’en effet, tu dois nécessairement avoir par écrit également, avec non seulement le résultat final, mais aussi & surtout le détails de tous les scores, l’analyse & les commentaires du psy).

      Jamais un psy digne de ce nom ne balancerait le seul chiffre (à la mère du patient qui plus est ! …..) sans entretien de restitution qui explique tt ça & te permette de poser toutes les questions qui te viennent à l’esprit sur ce compte-rendu… :-?

  2. symptome dit :

    Obtenir 141 ce n’est pas rien en tout cas ;)
    Bonne fin de week-end, GAEL

    • Zebrounet dit :

      Bjour Gael :)
      C’est au dessus de la moyenne, incontestablement & je ne rejette rien de tt ce que cela implique. Mais pour autant je n’en retire aucune fierté, car il n’y a rien à applaudir ou à louer !
      Ce n’est pas un exploit ni l’accomplissement d’un travail, seulement un état de fait, qq chose qui fait partie de moi.

      C’est pq j’ai souhaité en parler, simplement. Pour tenter de dédramatiser, de démystifier cette notion de chiffre souvent teintée de croyances étranges & rigides.
      Car si on affirme que le chiffre n’a pas à être hissé au rang de « clé magique », qu’il est un score relatif à considérer comme tel, qu’il est à regarder ds un ensemble de paramètres, pourquoi le cacher ??? Il me fallait aller au bout du raisonnement.

      En espérant que ça ait cet effet sur mes lecteurs ! :smile:

  3. Synda dit :

    Hormis le fait que l’article soit très intéressant et pointe justement du doigt les nombreux a priori concernant les « surdoués » (les guillemets sont là pour souligner ma méfiance concernant ce terme mais, bien entendu, certainement pas ma méfiance envers les personnes concernées :roll: ), je trouve que les images utilisées sont bien choisies, la touche de poésie qu’elles apportent à l’ensemble de vos propos m’est très agréable :)

    Au plaisir de continuer à vous lire,

    Synda.

  4. meng dit :

    Bonjour, c’est très intéressant comme article. En ce qui concerne ma fille, je ne comprends pas grand chose : Q.I. T à 129 au wisc 3 et aux environ de 125 au wisc 4 avec 144 pour la séquence chiffres-lettres, au dessus de la majorité des jeunes de son âge pour l’ICV et au dessus de la moitié des jeunes de son âge pour les 2 derniers. Se peut-il qu’elle soit précoce ? En tout cas elle en a les caractéristiques.

    • Zebrounet dit :

      Bjour,

      « Se peut-il qu’elle soit précoce ? »
      Ce n’est pas ici (sur un blog, sur le net) que vous aurez une réponse valable & fiable à cette question. Quiconque prétendra pouvoir vous le dire est bien prétentieux, malhonnête & inconscient.
      Seul un psychologue clinicien spécialisé peut faire passer un bilan psychométrique complet & dire, après ce bilan, si un individu est ou non surdoué. Le chiffre est un indice, un simple indice.
      Mais, qd un enfant a déjà passé un bilan, comme cela semble être le cas de votre file, puisque vous dîtes qu’elle a passé non pas un test, mais 2 (Wisc 3 & Wisc 4 !? :-? ), le professionnel le + à même de vous répondre reste le psychologue qui a procédé à la passation, l’analyse & le compte-rendu de ce test.

      Que dit le psychologue qui a travaillé avec votre fille ? Il (/ elle) n’a pas dû se contenter de vous balancer un simple chiffre… Il doit avoir fait une analyse des résultats, mais aussi de l’attitude de votre enfant durant le test, un test de personnalité (type Rorschach, etc.).

      C’est à lui qu’il faut poser votre (vos) question(s) relative(s) aux résultats, & éventuellement vos doutes quant à son diagnostic (puisque vous semblez dire qu’il en est ressorti qu’elle n’était pas EIP… & que vous estimez malgré tt qu’elle en a les caractéristiques).
      Vous pouvez aussi aller consulter un autre psychologue, si celui que vous avez vu pour ces 2 bilans ne répond pas à vos questions ou ne vous semble pas connaisseur. Mais en tt état de cause : tournez-vous vers un professionnel compétent pour un véritable diagnostic & n’espérez pas obtenir ce type de réponses sur Internet !

      Les blogs, sites & forums sur le surdouement peuvent être ts utiles pour un partage de ressentis, de témoignages, d’informations diverses etc. Mais ils ne doivent exister en aucun cas pour établir des diagnostics ou procéder à des analyses à la place d’un psychologue.

      « 144 pour la séquence chiffres-lettres »
      Les subtests sont notés de 1 à 19 !?? Donc à quoi est censé correspondre ce « 144 » à la séquence chiffres-lettres ?
      Le psy aurait-il transformé chaque subtest en échelle de QI :?:

      Question, si je puis me permettre : pourquoi a-t-elle passé 2 Wisc (tests qui correspondent à la même classe d’âge, 6-17 ans) ???
      Car si faire passer un bilan psychométrique à un enfant implique que l’on (pas forcément les parents – ce peut être l’instit, un membre de la famille, un psy qui suit l’enfant, etc.) se questionne sur ses aptitudes, & est finalement fréquent. Mais en faire passer 2 n’est pas anodin…
      On voit fréquemment des enfants ayant passé un Wppsi (pré-scolaire) passer qqs temps plus tard un Wisc pour avoir une vision affinée de leurs capacités (le Wisc étant bcp + complet que le Wppsi & se passant à un âge où se QI est enfin stable). Mais passer 2 Wisc (certes de versions différentes) est + étonnant, surtout si le 1er n’a pas amené à porter un diagnostic de douance.

      Etait-ce à votre initiative (1er & 2nd Wisc) ? Et pourquoi ?

      Bon samedi !

      • meng dit :

        Bonjour et merci pour toutes ces précisions. En fait, ma fille s’ennuyait terriblement depuis son entrée en maternelle, et en cp elle était incroyablement bavarde. En plus, elle savait déjà lire puisqu’elle a appris toute seule en dernière année de maternelle. Donc, j’ai demandé le test sur les conseils de mon médecin. Il a été fait par une psy scolaire sans test de personnalité et ma fille était très déçue de n’avoir fait qu’une partie du test car la psy lui avait dit qu’il y en aurait 2. Mais la directrice est intervenue auprès de la psy en lui disant que comme ma fille n’avait pas de soucis au niveau de ses notes, c’est que tout allait très bien. Finalement, après ce test elle a cessé de bavarder et a continué de s’ennuyer jusqu’en cm1. En cm2, c’était un peu mieux. Elle n’a jamais eu beaucoup de copines et au collège, encore moins. Donc, étant donné qu’elle ne se sentait pas bien par rapport aux autres qui l’ennuyaient et qu’elle ennuyait sûrement aussi, j’ai demandé un second test à la psy scolaire du collège en spécifiant que c’était surtout pour le test de personnalité. Et rebelote, elle ne l’a pas fait non plus alors qu’elle était d’accord au début! Pour finir, elle m’a bien dit 144 pour la mémoire de travail. Et le bilan écrit que j’ai eu était très sommaire. En gros elle disait que les capacités de ma fille lui permettent d’avoir une bonne réussite scolaire. Mais elle m’a dit de contacter une association comme l’afep ou autre donc pour quelqu’un comme moi qui n’y connaît pas grand chose, ses propos sont peu clairs. Elle a gardé le compte rendu chiffré et ne m’a donné que le chiffre 144 et le total d’environ 125.

        • Zebrounet dit :

          OK je comprends mieux !
          Alors je n’aurai qu’un seul conseil : allez consulter un psychologue CONNAISSEUR qui, lui, fera son boulot & vous donnera une réponse ayant une réelle valeur. Par connaisseur je veux dire
          1° un psy en cabinet privé (psy scolaires à fuir !!!! Et vos déboires en sont encore une belle illustration)
          2° un psy qui soit spécialisé dans le surdouement (tous les psychologues ne le st pas, loin de là…)
          3° un psy qui réalise un véritable bilan (complet, avec analyse & compte-rendu écrit d’au minimum 4 / 5 pages comprenant les résultats chiffrés complets, mais aussi l’analyse & les conclusions).

          Vous pouvez effectivement vous rapprocher d’associations comme l’AFEP ou l’ANPEIP qui mettent à disposition des familles des listes de psychologues théoriquement connaisseurs ds votre secteur géographique (je dis théoriquement car certains témoignages ne st pas tjrs favorables à ces psy listés par les asso… mais c’est encore un autre sujet !). Les tarifs de ces psy st généralement négociés avec les asso pour être raisonnables.
          Attention toutefois si ces asso vous aiguillent vers l’un des 3 centres crées par une psychologue ts médiatique depuis qqs années… perso, je ne recommande pas (tant pour le sérieux pas tjrs au RDV que pour les tarifs prohibitifs !)

          Mais je crois que si vous vous posez des questions sur votre fille (questions demeurées sans réponse de tte évidence, ce qui est frustrant pour vous, mais plus encore pour elle je pense…), il faut aller au bout de la démarche ! ;)
          C’est important (pour votre fille). J’ai pour ma part découvert mon surdouement à 29 ans, suite au diagnostic de mon fils… & regrette que l’on ait pas compris ça lorsque j’étais enfant & en souffrance !

          Attention donc à ne pas passer à côté de qq chose pour votre miss, à cause de 2 psy scolaires manquant de sérieux…

          • meng dit :

            Merci beaucoup Zebrounet pour ces informations très claires… En fait, j’ai téléphoné à l’anpeip en demandant une liste de psy remboursés par la sécu car j’ai peu de moyens financiers car divorcée et assmat. Mais le problème est que l’anpeip m’a donné un nom seulement et c’est un pédopsychiatre mais pas spécialisé, en me disant que les autres ne sont souvent pas remboursés et que c’est souvent cher… alors, je suis un peu coincée et j’avoue que je trouve anormal de ne pas pouvoir bénéficier des mêmes consultations que les autres par manque d’argent. :(
            En tous cas, je vous remercie beaucoup . :)

            • Zebrounet dit :

              Bjour :)

              Je comprends tt à fait votre indignation & la partage :( Il est effectivement dommage que ni la sécu, ni les mutuelles ne prennent en charge (au moins en partie) des bilans psychométriques. Il en va de même pour les bilans psychomoteurs (svt nécessaires ds la foulée d’un bilan réalisé par un psychologue, chez les enfants présentant une dyssynchronie importante entre QI verbal & QI Performance) & les séances si besoin.
              Suite à un saut de classe (saut du CP), le zebrounet a eu besoin de séances de motricité fine (écriture) chez une psychomotricienne. Séance que j’ai dû payer intégralement de ma poche (+ un bilan psychomoteur préalable aux séances… + 2 bilans psychométriques à 2 ans d’intervalle + bilan psychomoteur après 1er test de QI à 4 ans, + bilan & réeduc. orthoptique – seule & unique chose prise en charge par la sécu à condition que le dossier soit accepté par la CPAM !).

              Tt cela nécessite de l’argent & pourtant cela fait partie des soins prodigués aux enfants (ce n’est pas du superflu, quand un enfant est en souffrance, il nécessite une prise en charge psychologique afin de comprendre ses souffrances scolaires, sociales, etc.). C’est révoltant de constater une telle inégalité d’accès à ces soins !!!

              Pour un bilan enfant complet (1er entretien + passation + entretien de restitution avec compte-rendu détaillé écrit), compter entre 200 & 300 €uros généralement (pas plus !!!)
              La plupart du temps, les psy acceptent de faire des facilités de paiement (en 3 ou 4 versements).

              Et avec l’AFEP ? aucun psy à « tarifs négociés » ds votre coin ??? :oops:

              • meng dit :

                Je vois en vous lisant que vraiment les choses ont été malgré tout compliquées pour vous aussi! :oops: c’est le parcours du combattant!Je vais essayer également de contacter l’afep mais au niveau de l’anpeip, j’ai été un peu étonnée de la réaction de la personne que j’ai eu au téléphone car elle m’a dit : « je suppose que vous ne voulez pas refaire faire de bilan à votre fille puisqu’elle en a déjà fait 2. … » et en fait, ce que j’aurais souhaité c’est que ma fille puisse voir quelqu’un et parler de certaines ses soucis(elle, n’en a pas trop envie malgré tout), d’autant que cette année mon papa est décédé et je pense que cela n’arrange pas les choses… et ensuite en suivant l’avis du psy refaire un test, enfin complet! Une bonne nouvelle dans ce lot de m…., je viens d’acheter une petite souris (espérons qu’elle restera en forme quelques temps!) et ma fille est ravie de cette petite compagnie.
                P.S : pour le premier bilan de ma fille à 7 ans, la psy scolaire m’avait dit que ses résultats étaient homogènes mais pour le second, la psy ne m’a rien dit mis à part le fait que l’IMT et l’ICV sont forts mais le reste un peu moins bien pour cause d’après elle de nombreuses vérifications de la part de ma fille et d’un certain stress apparemment. Les dyssynchronies peuvent-elles apparaître après un premier bilan homogène ?

                • Zebrounet dit :

                  Re !
                  Compliquées… non pas réellement ! Puisque tt a été plutôt simple pour nous en ce qui concerne le diagnostic (les difficultés ont plutôt été point de vue saut de classe, en dépit d’un résultat THQI, d’exc. résultats scolaires & d’une avance incontestable !).
                  Mon zébrillon a la chance d’avoir tjrs ts bien marché à l’école. Nous n’avons donc jamais eu de souci, tant sur le plan scolaire (si ce n’est un besoin d’accélération de cursus, mais sans qu’il ne se soit jamais braqué ou mis en situation d’échec) que comportemental ; & ce qui nous a amené à faire le 1er bilan n’a pas été le fait de problèmes, au contraire (voir le billet à ce sujet :arrow: https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2009/05/04/comment-tout-a-commence/).
                  Le 1er bilan, comme le 2nd ont été réalisés par des psy privés & très connaisseurs, nous n’avons jamais vu de psy scolaire… ce qui a dû simplifier les choses ;) (le 2nd a été fait pour avoir une vision affiné des capacités avec un test bcp + complet – le WISC – le 1er ayant été fait à 4 ans avec un WPPSI).
                  Dès le 1er bilan « l’image » du surdouement de notre loustic a été clairement mise en évidence & les bilans annexes (psychomoteur & orthoptique) ont été réalisés à ce moment-là (à 4 ans) par acquis de conscience, pour faire un balayage complet afin de ne pas passer à côté de qq chose.
                  Ainsi, depuis qu’il a 4 ans, nous savons quelles sont les particularités de notre garçon, ce qui est à mon sens un grande chance (pour lui, comme pour nous :) )

                  Je vous souhaite en ts cas d’avoir enfin la possibilité d’obtenir des réponses pour votre fille ! :up:

  5. meng dit :

    P.S :Je viens de relire votre commentaire. les 144 correspondent à l’IMT d’après ce que j’ai compris. Bon week-en aussi :)

  6. Papillon dit :

    Bonjour,

    A toute fin utile, pour ceux et celles qui habitent la région. L’hôpital PRINCESSE GRACE de Monaco prend en charge complètement l’enfant -bilans QI et autres. RDV psy … et tout est gratuit !!
    Vous avez d’abord RDV avec le Neuro (compter 6 euros de supplément pris en charge par les mutuelles ) puis RDV avec la psychologue, puis vous revenez et lui laissez l’enfant le temps nécessaire aux examens (comptez au moins 2 à 3 fois) ensuite compte rendu et suivi si nécessaire. Tout ce fait à L’hôpital dans le même service. Vous avez une galerie marchande importante à proximité si vous voulez tuer le temps.
    Accueil très chaleureux et prise en charge très sérieuse.
    Je pensais utile de donner cette information pour les parents qui ne savant pas forcément que cela est possible. J’oublais : Temps d’attente très raisonnable pour avoir le RDV (compter une semaine)
    Bien cordialement

  7. doriane dit :

    Bonjour

    je viens de recevoir le bilan psychometrique wisc 4 de ma fille et le qi total n a pu etre calculé
    j ai essayé de poser des questions à la neuropsychologue mais sans succes, elle m a juste dit qu elle était précoce et que en gros cela a des bons et mauvais cotes rien d autre pour essayer de mieux cerner ma fille, exemple j ai demandé pourquoi ma fille avait chuté à l epreuve cubes (réponse
    c est une êpreuve chronométrée et comme votre fille est angoissée c est normal)

    comme les chiffres sont bons (irv 155 irp 130)
    je dois m en contenter de ce fait je ne sais pas trop quoi en conclure (rien n est préciser, si fort, supérieur ??)
    sinon j ai passé les tests en hopital
    voila est ce normal d avoir si peu de réponses et si peu d information ??
    D avance merci pour vos réponses

  8. Guillaume dit :

    Bonjour, j’aime beaucoup votre blog mais vous dîtes:
    « Certaines personnes très performantes au bilan en terme de chiffre (au delà de 130) ne sont pas pour autant surdouées. Elles présentent une forte intelligence certes, dans le quantitativement parlant, sans être différente sur le plan qualitatif.
    C’est à dire que les spécificités du surdouement (telles que la pensée en arborescence, l’hypersensibilité, etc.) ne les concernent pas, en dépit de scores élevés ! »

    N’est pas en contradiction avec la définition même de surdoué (QI sup à 130).
    Ayant moi-même 140 (je donne juste le chiffre pour dire que je ne suis pas juste au dessus du seuil, pas par orgueil), il se pourrait ((théoriquement parlant, je ne demande pas une réponse) que je sois supérieurement intelligent mais pas surdoué?

    Merci pour votre réponse

  9. Guillaume dit :

    En fait je n’arrive pas bien à me faire une idée car vous semblez dire le contraire sur un autre article.

    « Les gens dotés de surdouement ont une intelligence qui diffère de la moyenne de la population sur le plan qualitatif. Selon J. Siaud-Facchin, au delà de 130 sur l’échelle de Weschler, le système de pensée bascule sur un autre mode (pensée en arborescence, au lieu d’être séquentielle comme pour la majorité des individus, traitement des informations plus rapides, etc.). »

    D’après cette partie, au dessus de 130, on a forcément une différence qualitative c’est bien ça?

    • Zebrounet dit :

      Non ;) C’est Jeanne Siaud-Facchin elle-même qui affirme d’ailleurs ds ses ouvrages, ses conf. ou ses interviews qu’il est possible d’avoir un QI > à 130 sans être surdoué.

      Le quotient intellectuel est UN des éléments à prendre en compte, mais il n’est pas une condition sine qua non. Ainsi, on a aussi la situation inverse : une personne avec un score bien trop bas (115 par ex.), mais présentant tous le autres aspects du surdouement qui, pour une raison X ou Y (inhibition intellectuelle, phase dépressive, mal-être au moment de la passation, etc.) a fait une contre-performance aux tests.

      Cet article (Le chiffre rond) explique justement qu’il n’y a pas un seuil matériel où tt bascule ! Il serait absurde d’affirmer « à 129 on est dans a norme, à 130 on est surdoué », ne serait-ce qu’à cause de l’intervalle de confiance existant sur chaque résultat, chaque indice.

      « il se pourrait ((théoriquement parlant, je ne demande pas une réponse) que je sois supérieurement intelligent mais pas surdoué? »
      Oui, c’est possible ! C’est pour cela que le psychologue clinicien ne prend pas en compte que les scores dans un bilans, mais la personnalité globale de l’individu (tant dans le bilan psychométrique que psychologique).

      En espérant avoir répondu à vos interrogations,

      • Guillaume dit :

        Oui, parfaitement!
        Bon, techniquement je le suis quand même (« précocité non identiée jusque là » dit le bilan de la psy) mais j’aime quand même m’interroger sur le sujet.

  10. Personnellement , je n’ai jamais entendu JSF , (ni J.C .Terrassier, ni A .Adda) dire que l’on pouvait avoir un QI >130 et ne pas être surdoué…Après il faut préciser les définitions du mot « surdoué », pour que l’on sache si tout le monde a la même conception.
    J’ai lu sur cette page : «Le score n’est pas une condition sine qua non. Un individu peut obtenir un chiffre de QI très élevé, seulement car il a évolué dans un milieu très favorisé & stimulé intellectuellement. Tous les les gens au QI dépassant 130 sur l’échelle de Weschler ne sont pas surdoués, certains sont uniquement brillants. »
    Il ne faudrait pas laisser croire que l’on puisse fabriquer un surdoué. Il y a des surdoués dans tous les milieux , favorisés ou non, stimulés intellectuellement ou non. S’il cela était si simple , pourquoi tous les enfants de milieux favorisés et stimulés intellectuellement ne sont-ils pas surdoués ?

    Or , il y n’a toujours que 2 % de la population qui est à haut potentiel et qui a QI >130 environ.

    Nadine planetesurdoues.fr

    • Zebrounet dit :

      Ce n’est pas du tt ce que je laisse croire Nadine !
      J. Siaud-Facchin l’a écrit, en toute lettres dans son livre « Trop intelligent pour être heureux, l’adulte surdoué » :!:

      -> « on peut avoir moins de 130 au test de QI & être surdoué, parce qu’on aura ces caractéristiques ; ET inversement, on peut avoir plus de 130, & ne pas être surdoué, juste très intelligent … »

      Je n’invente rien, cela figure dans ses écrits… :-|

      Elle explique d’ailleurs le phénomène ici : http://www.larecherche.fr/savoirs/psychologie/jeanne-siaud-facchin-qi-eleve-peut-cacher-fragilite-01-12-2004-70219
      « Le QI est seulement un indice, comme l’est un 39 de fièvre. Il ne suffit absolument pas à établir un diagnostic. Il faut l’inscrire dans le cadre d’un bilan psychologique global permettant de mieux cerner la personnalité de l’individu et son fonctionnement mental. Ainsi un QI élevé peut être obtenu par une personne qui surinvestit la sphère intellectuelle et se raccroche aux aspects logiques de son raisonnement pour se prémunir d’angoisses internes violentes et destructrices. »

  11. Stéphane dit :

    Pardon mais qu’est-ce que c’est qu’un subtest Code ? c’est cette histoire de suite (chiffre, image, ou mot). En ce qui me concerne, les rares fois où je me suis amusé à répondre à ce genre de test c’est l’ennui qui se présente en premier, l’agacement ensuite, j’ai l’impression qu’on essaye de faire le malin avec moi, et je déteste ca. Qui plus est, en effet, et ce n’est que mon ressenti personnel, ca ne défini en rien ce que je suis en réalité. Il n’y pas de test qui puisse établir ma capacité d’empathie par exemple qui va me faire deviner une personne au bout de cinq minutes, ni qui va m’expliquer celle qui consiste à faire trois chose en même temps sans que ca me gène (regarder un film, écrire et discuter en même temps par exemple, et tout suivre parfaitement). Je n’ai jamais passé ce genre de test sérieusement, à savoir avec une analyse psy, mais pour tout vous dire je ne suis même pas certain d’avoir envie. J’ai découvert votre site suite à un article du monde, et puis je me suismit à lire dans la même journée toute sorte de témoignage, dont certain ici. Au bout d’un moment j’ai commencé à comprendre mon enfance et mon adolescence et j’avais envie de pleurer de rage. j’ai écrit un texte du coup, histoire de me défouler « je suis un génie et je t’emmerde » qui est une provocation bien entendue puisque je ne me suis jamais vécu comme génial même s’il m’arrive de me surprendre. Bref je e suis pas certain d’avoir envie d’appuyer ou ca fait mal, mais j’ai peut-être tort, peut-être que j’arriverais enfin à accepter meux mes capacités et à m’en servir dans le bon ordre…

  12. Elisabeth dit :

    bonjour, Sur conseil de notre pédiatre, notre fille (5 ans) a passé le test WPPSI III chez une psychologue reconnue comme spécialisée dans l’enfant surdoué (plusieurs publications de livres connus) et elle l’a reconnue comme précoce, avec un QI total à 139 et un QI verbal à 144. Ses résultats aux codes étaient tout à fait dans la moyenne (120). Sur conseil de la psy, nous sommes allés voir la maîtresse, qui nous rétorque qu’un QI de 139 est « tout à fait dans la moyenne » et que de toute manière un WPPSI III passé en une seule fois n’a aucune valeur car il doit être passé en deux fois, alors que la psy nous avait expliqué le contraire (que le test devait être passé en une fois pour tester la capacité à passer d’un type de test à un autre). La maîtresse nous prétend aussi que ce qui compte, c’est le résultat aux codes (test le moins bien réussi par notre fille) et que ses résultats prouvent qu’elle a une intelligence dans la moyenne mais sait juste bien parler ( pourtant, nous sommes une famille binationale, et notre fille est trilingue, ce qui bien entendu n’est pas pris en compte par le test, que est juste en français – nous pensons donc que notre fille a un certain mérite à avoir un résultat de 145 au QI verbal alors qu’elle doit gérer trois langues au quotidien). Que devons nous penser de la réaction de la maîtresse ? Nous ne revendiquons rien et lui avons annoncé le résultat du test tout à fait modestement, et ne comprenons pas son acharnement à nous démontrer que le test ne vaut rien. Est-il vrai qu’un WPPI III passé en une seule fois ne vaut rien ? Est-il vrai que le résultat aux codes est le seul qui détermine vraiment l’intelligence et que le QI verbal repère juste les « bons parleurs » ? Merci par avance pour vos avis.

  13. delmas dit :

    Bonjour,
    Je lis votre blog depuis quelques temps suite à un questionnement concernant mon fils.
    Il a 3 ans, de grosses difficultés ds son rapport aux autres depuis plus d’un an (agressivité, insolence…). Il a parlé très vite et très bien, semble tjrs en décalage, recherche compagnie des enfants + âgés ou adultes.
    Notre médecin généraliste, mère d’un enfant reconnu précoce, m’a très tôt dit qu’il semblait en « sur-régime » et qu’il serait bon de se pencher vers la précocité selon comment se passerait l’école et la vie en collectivité.
    ca se passe mal ! Il mord, est agressif, négocie tout, me dit qu’il s’ennuie et qu’il n’apprend rien.
    Suivi depuis un an par une psy clinicienne, je demande un test. Il vient de le passer, le WPPSI 3 et voici les résultats :
    140 QIV, 88 QIP (a chuté aux cubes : 3, a eu 13 à l’autre ), niveau langagier à 148 ?
    La psy a quand même calculé un QIT à 118…Première surprise, cela me semblait impossible vu l’écart entre QIV et QIP. Elle justifie cela par l’échec aux cubes et dit que de toutes manières à son âge tout évolue.
    Elle écarte tout pb d hyperactivité, déficit d’attention, dys divers (même dyspraxie)… me conseille juste un bilan psychomoteur et de la piscine pr le calmer…
    Mon fils est angoissé, stressé, commence à inventer des raisons de ne pas aller à l’école, somatise…
    Le rapport reçu fait à peine 3 pages avec une police qui doit avoisiner les 16…
    Bref, je suis désemparée face à ce résultat et surtout face à ses conclusions: mon fils va mal et je ne me vois pas, comme elle le suggère, juste attendre 3 ans pour passer le WISC et voir ce que donne la psychomot ! (même s’il en fera de ttes façons).

    Je ne demande pas si vous pensez mon fils précoce, il faut plus qu’un témoignage pour en juger, j en suis consciente. Mais que pensez-vous , de par votre expérience dans le domaine, de son analyse de ce test ? Pensez-vous qu’il n’y a pas de quoi s’alarmer et creuser un peu du coté de cet écart flagrant ?

    Merci de m’avoir lue

    • Bonjour Delmas….
      Je crains que vous soyez tombés sur une psy qui a investi dnas un joli manuel Wisc / Wppsi mais qui n’y connait pas grand chose.(et je ne suis pas psy…).
      Bien sûr que le QIT ne veut rien dire dans ces conditions…
      Bien sûr que votre enfant serait considéré comme HP par la grande majorité des psys

      Mais ce qui est plus grave que l’étiquette HP ou pas HP, c’est les conclusions sur la chute du CUbe.
      « De toute manière à son âge tout évolue » ???? ben alors à quoi ça sert de faire un test si avec des résultats pareils on n’en tire rien ????
      Alors non, ça n’évolue pas (je vais nuancer bien sûr). Ce que je veux dire c’est que les enfants qui ont passé ce test dans de bonnes conditions (psychologiques, et de passation) ont eu les mêmes résultats au Wisc quelques années après.

      La chute des Cubes peut être due aux conditions de passation ou de l’était de l’enfant. Mais alors la psy aurait dû s’en rendre compte et surseoir au test qui ne veut rien dire
      Sinon, elle est SIGNIFICATIVE de quelquechose et bien sûr qu’il ne faut pas attendre les bras croisés que ça change tout seul.
      Sinon elles peut être expliquée par des troubles de l’organisation spatiale et une prise en charge lui sera d’une grande aide….

      N’hésitez pas à consulter une psychomot… mais non, ne laissez pas votre fils comme ça, dans sa souffrance… avec un Wppsi qui montre clairement qu’on peut/doit l’aider….

      Plein de courage.. mais l’énergie qui émane de votre post montre que vous n’en manque pas..

  14. Daniel dit :

    Bonjour,
    Je viens de lire par hasard votre billet avec beaucoup d’intérêt, sachant que ma « douance » m’ a été confirmée implicitement que très récemment par une psychologue que vous semblez connaître, puisqu’il s »agit d’Arielle Adda. En effet, j’ai passé le Wais-R il y a environ 10 ans auprès d’un psychologue qui, apparemment n’a pas su interpréter correctement mes résultats très hétérogènes entre le QIV et le QIP (34 points d’écart avec un QIV à 136 et un QIP à 102 du fait entre autres à un score de 8 au subtest Code) et un QIT estimé à 119. Beaucoup de doutes et de questionnements s’en sont suivis jusqu’à ma rencontre avec Arielle Adda qui a été une sorte de révélation pour moi. Elle m »a confirmé ce que je pressentais depuis un certain temps et donné son interprétation de mes résultats au test de QI… Merci à elle et pour votre blog qu’elle m’a conseillé de consulter.

  15. ben jdoe dit :

    Bonjour,
    J’ai été dépistée TDA en fin d’année 2013. Je suis médicalisée depuis moins d’un mois. Entre temps, j’ai appris que mon frère est un HP. J’ai donc lu plusieurs blogs/forums sur la douance et certains aspects correspondent à ce que je suis. Après âpres discussions avec le neuropsy. qui m’a fait passer les tests – lors de ces derniers, je n’ai pas eu de QIT car dit « trop hétérogène » -elle a fini par me donner un chiffre : 111 (ICV : 133 – IRP : 100 – IMT : 100 – IVT : 94). Elle m’a indiqué qu’un tda impliquait à fortiori des conséquences sur mes « performances ». Il faudrait donc que je sois, si je le désire, testée une nouvelle fois après traitement. Je suis suivie bien entendue mais reste perdue quand à ce que je suis réellement. Je sais que l’on peut être TDA et « zébré ». Je vous remercie de me conseiller à cet effet car je ne trouve pas ma place dans ce monde.

    • Delphine dit :

      Bonjour Ben Jdoe
      Si cela peut te « rassurer », j’ai passé un test à 31 ans (il y a donc 6 ans) avec les résultats suivants :
      QI V 126
      QI P 92
      j’avais échoué au niveau perf à cause d’un trouble attentionnel sérieux et la psy de l’époque m’avait confirmé que, sans cette problématique, j’étais à la limite du surdouement (elle a du considérer le 126 je pense). Elle m’avait alors conseillé de faire des séances de psychomotricité mais j’étais (et reste encore) convaincue qu’à l’âge adulte on ne devait plus pouvoir bouger grand chose.
      Je suis actuellement en cours de séances d’EMDR afin de tenter de soigner ces troubles dus à de multiples traumatismes antérieurs. Elle pense aussi je suis surdouée et qu’en apprenant à mieux gérer mes émotions, je devrai alors pouvoir mieux me concentrer… A suivre…

  16. ben jdoe dit :

    Information complémentaire : suis en période de dépression (burn out en septembre 2012). C’est la seconde fois. Quand vous parlez de sens exacerbés (ouie, l’odorat, vue), quand vous parlez d’intelligence en arborescence (dans mon travail, j’ai émis 2 ans 1/2 avant en étant à un poste de subalterne des idées de réorganisation qui sont effectives au jour d’aujourd’hui car je me vois comme la partie d’un ensemble et j’ai une vision d’ensemble. Suis très intuitive, suis très très émotive, toujours à fleur de peau, je pleure facilement, des fois je ne peux même pas parler, j’ai des relations difficiles avec les autres : coupe la parole, quelquefois je dis des choses et les gens me regardent comme un ovni, phobie sociale, etc…

  17. ben jdoe dit :

    Merci de ne pas prendre en compte mes commentaires voire de les supprimer. J’ai fini par trouver ma réponse : un enfant « doué » a de toute façon des résultats supérieurs à la moyenne. En étant diagnostiquée TDA, je peux vous dire que les symptômes sont quasi les mêmes. Il n’y a que les tests pour les distinguer. Bonne courage et ne pas baisser les bras pour ceux qui ont un tda et une douance. Bonne continuation à tous.

  18. marquez dit :

    Bonjour,
    Les résultats viennent de tomber pour mon fils de 7 ans mais aucun chiffre de QI ne ressort. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai besoin d’un chiffre.
    ICV = 140
    IRP = 135
    IMT = 118
    IVT = 109
    Quelqu’un peut-il m’aider ?
    Merci

    • A. Zebrounet dit :

      Bjour ;)

      Je vous invite à lire ce billet ds lequel j’explique comment fonctionne le Wisc -> https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2013/11/25/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-le-wisc-iv/

      Et celui-ci aussi, si le sujet des tests vous intéresse -> https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2013/12/29/comment-est-construit-un-test-de-qi/

  19. Myosotis dit :

    Bonjour,
    Je suis totalement d’accord avec cet article. Cela n’a pas de sens de dire qu’à 129 la personne fonctionne avec une pensée séquentielle et qu’à 130 c’est une pensée par arborescence.
    Donc quels sont les autres éléments qui permettent au psychologue d’affirmer qu’un enfant est précoce ou non ? Surtout si le QI total n’est pas calculable à cause d’une différence trop grande ?
    J’ai un questionnement notamment par rapport au test ICV qui pour moi est très lié au milieu social (si l’on parle à un enfant avec un vocabulaire très relevé depuis son plus jeune âge, des expressions d’adulte peuvent faire partie de son vocabulaire, même chose pour la culture générale).
    Certains enfants peuvent également avoir une capacité d’abstraction très grande, une excellente mémoire…. ou tout cela cumulé :-)
    Sont-ils pour autant différents profondément dans leur pensée….. ou simplement le niveau scolaire qui doit s’adapter à tous est-il bien en dessous de leur capacité (la douance étant un mode de pensée vraiment différent).

    Avec les tests de QI, le risque n’est il pas de surdiagnostiquer les EIP (Je serai curieuse de connaître les résultats de QI des élèves des grandes écoles, à mon avis bien loin de la moyenne de 100 sans pour autant être des surdoués).

    Bien sur toutes ces questions n’appellent pas forcément de réponses, ce sont plutôt les réflexions d’une maman un peu perdue.

    • CarolineW dit :

      Bonjour Myosotis,
      Votre questionnement rejoins le mien.
      Mon fils de 7 ans a été diagnostiqué comme précoce avec un QIT de 138.
      C’est JC.Terrassier qui l’a testé et il connait très bien le sujet.
      Néanmoins je ne retrouve chez lui – presque – pas de caractéristiques propres aux surdoués que je connais pour les vivre de l’intérieur ( étant Z) , les trouver sur Internet et dans les nombreux livres que j’ai à mon actif:
      Il n’est pas monté sur Duracell, ne me pose pas 1000 questions à la minute, ne s’intéresse pas particulièrement à la mort, origines de la vie, n’aime pas les encyclopédies , écrit correctement , est très habile physiquement ( ces 2 derniers points n’étant pas le fort des enfants précoces).
      Par conséquent je me demande s’il n’est pas « simplement » très intelligent sans pour autant posséder cette pensée incessante et en arborescence si spécifique.
      J’avais lû dans un livre de JS.Facchin qu’un individu peut avoir un QI>130 sans pour autant être surdoué.

      • Myosotis dit :

        Votre fils a passé des tests avec un spécialiste de la précocité. Lui avez-vous fait part de vos interrogations (peu de caractéristiques) ? Vous as t’il expliqué pourquoi il pensait que votre fils était précoce en dehors des résultats des tests ?

        • CarolineW dit :

          Le bilan s’est déroulé en une seule séance: prise de contact + série de tests + restitution devant mon fils, le tout plié ( si j’ose dire) en 3 ou 4 heures. Mon fils étant à côté de moi je n’ai pas eu la latitude pour poser toutes les questions. De plus, j’avais moins d’éléments et de témoignages sur la précocité chez l’enfant qu’aujourd’hui.
          Cela étant nous devons ( enfin, surtout mon fils :) )rencontrer Mr Terrassier sous peu pour discuter de son manque de confiance et de son impression d’échec. Je dis bien impression car , alors qu’il réussit ( à l’école, aux jeux …) , il se pense en échec, aucune de mes paroles ne réussissant à le convaincre ni à lui faire prendre conscience du fait qu’il a de la valeur et qu’il réussit.

  20. Baomaru dit :

    Bonjour,

    j’aimerais savoir si le cas inverse est possible : avoir une échelle totale (très hétérogène) dans la zone « très supérieure » voire très proche de 140 sans pour autant disposer ni d’une douance ni d’une intelligence quantitativement élevée. Et je précise sans avoir vécu une quelconque forme de surinvestissement intellectuel ni en ayant un fonctionnement cognitif qualitativement différent attribuable à une forme de haut potentiel. Je précise qu’il n’y a apriori aucun TDA(H), ni de troubles des fonctions exécutives supérieures, ni de problème dys ni encore de trouble psychologique (en tout cas pas conscient). Comment cette situation est-elle possible ? Être dans cette « zone » sans disposer ni des caractéristiques d’un HP ni de celle d’une personne quantitativement intelligent. Désolé de vous bassiner avec mes questions mais la psy qui m’a fait passer mon test est aux abonnés absents…

    • Je peux vous donner une réponse personnelle, de non spécialiste : je ne crois pas que ce soit possible. Il me semble que les questions les plus difficiles des tests ne sont accessibles qu’aux personnes dotées d’un certain type d’intelligence, d’une conception particulière des problèmes, d’une certaine vision des choses, d’un angle particulier de considérer ce que leur propose.
      D’autre part on peut appartenir à la population à haut potentiel sans présenter pour autant de manière flagrante toutes les caractéristiques couramment mises en avant : cette population est encore plus hétérogène que le reste de la population.
      Enfin je suis perplexe quand à votre affirmation de ne pas avoir les caractéristiques « d’une personne quantitativement intelligente » ; le terme de haut potentiel, que je trouve plutôt bien choisi, indique que le mode de fonctionnement cérébral de la personne pourrait lui permettre, dans des conditions particulières, d’exprimer son intelligence de manière visible et même spectaculaire. Ce qui veut dire à l’inverse que cette intelligence peut rester dormante, en particulier si la personne ne se voit proposé que des domaines d’activités qui ne l’intéressent pas – ce qui explique pourquoi de nombreux enfants à haut potentiel ont des résultats scolaires assez moyens : les matières enseignées les ennuient, leur intelligence ne s’y exprime pas.
      Avez-vous jamais exercé une passion avec brio ?

  21. aline dit :

    Bonjour. Article très intéressant. Mon fils de 15 ans a passé un test de QI en février et il s avéré que c est très hétérogène . au 2 premiers test il est autour des 143, et au 2 autres autour de 110. Ce qui voudrait correspondre a des dys si j ai bien compris. Le qi total ne peut donc pas etre calcule dans ces cas la mais un indice general .On a encore pas mal de chemin a faire pour trouver la bonne thérapie pour l aider. Si vous avez des conseils ….merci

  22. Henry dit :

    Bonjour :)

    Je fais des recherches sur la douance depuis quelques temps (je soupçonne fortement qu’on soit passé à coté de mon cas durant des années !) Et je me reconnais parfaitement dans ce qui suit :

    « A l’inverse, d’autres peuvent obtenir un score de « seulement » 120 en terme de QI Total & être tout de même surdoués, avec un profil beaucoup plus complexe à analyser (car très hétérogène & un score total finalement peu représentatif de leurs réelles capacités).

    Pourquoi ? Car l’anxieté ou/& le manque de confiance en soi peuvent aussi influer sur certains subtests étant particulièrement sensibles au stress, & les résultats s’en trouver alors diminués.
    Mais surtout il faut savoir que des troubles comme le TDA, le TDA-H, un Dys ou un TSA viennent considérablement compliquer les choses sur la passation d’un bilan psychométrique.

    Souvent dans ces cas-là le profil est haut dans un domaine (verbal par exemple) & présente un grand écart avec les autres sphères.
    Le calcul d’un QI Total n’est par conséquent pas « à la hauteur » des réelles capacités cognitives de la personne & c’est la raison pour laquelle, il ne devrait théoriquement pas être calculé par le psy (beaucoup le font quand même… :( ).

    Mais seuls les psychologues spécialistes peuvent déceler ce type de cas, toujours en pratiquant un bilan complet ! »

    Il y a de fortes chances que je fasse partie des HP-TDAH (hyperactivité mentale, TOC, capacités littéraires fortes, inadaptation sociale, angoisses, dyscalculie…)

    Je suis à la recherche d’un psy pour un bilan. Si jamais je suis TDAH, cela doit changer quelque chose à ma façon de rechercher le praticien?

    Merci :)

  23. Laure dit :

    Bonjour,

    Merci pour toutes ces explications. :)
    Vous précisez qu’on peut être surdoué et avoir un QI total amoindri à cause du stress/de l’angoisse que l’on peut ressentir sur le moment. Savez-vous s’il est également possible d’avoir un QI plus inférieur (disons dans la moyenne 110) non biaisé par l’état émotionnel et avoir quand même les caractéristiques de la surdouance?

    Pour être honnête, j’ai un proche, adulte, que je pense « surefficient » (j’ai du mal avec le mot surdoué) car il en possède de nombreuses caractéristiques (qui l’handicapent beaucoup d’ailleurs). Cette personne aussi se retrouve dans les descriptions qui sont faites des surefficients et aimerait en avoir la confirmation ou non.

    Je suis tombée sur votre blog en faisant des recherches sur la façon dont on peut obtenir un diagnostic et cette histoire de QI me fait peur… J’ai un peu peur d’un mauvais diagnostic à cause d’un QI considéré trop bas. (En plus cette personne souffre beaucoup de stress, d’angoisses et de toc. J’ai peur de résultats catastrophiques qui viendraient gâcher le diagnostic…). J’ai beaucoup d’inquiétudes comme vous le voyez. :-|
    C’est que, après des années à se poser des questions, a errer parmi des psys, on pense enfin avoir trouvé une explication et on a beaucoup de doutes, peur de se tromper, peur d’avoir raison, mais d’être mal reçus par les professionnels…
    D’où ma question.

    Merci beaucoup :)

  24. Zebrinette dit :

    Bonjour je n’arrive toujours pas à comprendre le test de ma fille.
    test passé à l âge de 5 ans et 11 mois WPPSI III

    QIV 98
    QIP 101
    NCL 111
    QVT 115

    un an après une dyslexie et une dysorthographie à été détecté, et quatre ans après une dyscalculie.

    Comment peut on expliquer que le QIT a été calculer comme il y a un tel écart ?
    Le psychologue aurait il du se douter des problèmes DYS ?

    Ma fille a bénéficier d’un avancement d’un an à l’école. Et elle a toujours cet avancement malgré ses multi dys.
    Alors zebrinette ou pas tel est toujours la question ????? En tout cas elle en a toutes les caractéristiques

    Merci de m’éclairer :)

  25. fanette dit :

    Bonsoir,

    Mon fils a 9 ans et 3 mois. Petit, Il surprenait son entourage par son sens de la répartie, ses réflexions, ses questionnements et ses capacités motrices (vélo, escalade…). Il semblait « différent »et insensible à ce qui plaisait aux autres enfants « doudous », « jeux de mimes… » Dès son entrée en toute petite section, l’enseignante m’avait interpellé et avait du mal à supporter son attitude « de petit homme ». Lui disait s’ennuyer et très vite il s’est mis à rejeter les activités proposées « pâte à modeler », jeux, collages…
    On s’est ensuite aperçus que les autres parents le fuyaient « il est méchant » , « il est violent ». Il était surtout brusque et très maladroit (trop rapide).
    A la maison, il était épuisant: têtu, dans la négociation permanente et le refus des règles.Il refusait les jeux après les avoir essayé une seule fois (ou pas du tout) en déclarant « c’est nul, t’as pas autre chose ? »
    Le Cp fut très difficile: équipes éducatives, convocations… l’une de ses maîtresses à mi- temps n’en pouvait plus de « son insolence » et de « ses provocations » il était scolarisé à mi -temps dans sa classe et à mi -temps dans une autre classe où il ne faisait pas grand chose.
    Idem l’année du Ce1.
    Puis, il a changé d’école sur les conseils de plusieurs spécialistes: orthophonistes, psy…et aussi parce que le climat était devenu insupportable .
    En ce2 cette année, nous sommes convoqués pour une seconde équipe éducative. Il répond aux professeurs, semble les provoquer, refuse certaines tâches, se plaint de ne pas pouvoir écrire , coupe la parole…
    Je viens de lui faire passer un test (WISC iV) chez une personne dite qualifiée pour ce genre de passation, et voici ce qui m’a été dit oralement:
    IQV 146
    QIp et NCL autour de 100
    IVT: 94
    Il a chuté à l’épreuve cubes alors qu’il avait passé le test deux ans 1/2 plus tôt et c’était l’épreuve la mieux réussie. Sa concentration et son agitation étaient évidentes.
    Des résultats trop hétérogènes avec un QI total de 114 « qui ne veut rien dire »
    Aujourd’hui je reçois le compte rendu (1 seule page ?)et le QI est affiché et mon fils est classé « dans une moyenne haute  »
    Je dois faire des bilans complémentaires mais je ne comprends plus bien pourquoi afficher un QI total si celui-ci n’a aucun sens ? Qu’est ce que cela signifie ?
    Comment puis je après tout ça faire comprendre à l’équipe enseignante qu’il a besoin d’aide spécifique (on nous a proposé une reconnaissance de handicap lors de la dernière équipe, ce que nous avons refusé )
    Un écart de 52 points est très significatif mais je ne sais pas comment « présenter mon garçon » lors de la prochaine Équipe éducative dans la mesure où les résultats confirment ce que je dis et répète depuis des années « IL est intelligent et a de bonnes capacités verbales mais il a une vraie difficulté à entrer dans l’écrit; ce n’est ni de la mauvaise volonté, ni de la toute -puissance ».
    Les équipes enseignantes(qui ont communiqué sur con cas) semblent à chaque fois penser qu’il a des troubles psy ou éducatifs. Mon fils ne va pas bien. Il se calme et progresse à la maison dans l’acceptation des règles mais se déclare « pas encore prêt à accepter les règles des enseignants ».
    Il est en souffrance à l’école et crie cette souffrance . La seule réponse qu’on lui apporte c’est l’exclusion de la classe.
    Nous sommes enseignons tous les deux et nous connaissons bien les réactions « de l’intérieur » que peuvent avoir les collègues vis-à -vis de ces enfants. cela ne me rassure pas.

    Merci de m’éclairer sur le profil de mon fils (si possible) , sur le bilan et sur les réponses que je peux apporter dans l’immédiat
    fannette

    • Memepasmal! dit :

      Bonsoir fanette,
      Prenez rdv rapidement avec un neuro psy,soit en centre Referent des troubles des apprentissages,soit en libéral spécialisé dys.

      Demandez au Medecin scolaire un PAP pour le soulager a l’écrit,comme lui fournir des photocopies du cours ,faire des dictées à trous.privilieger l’interrogation a l’oral pour lui permettre de retrouver confiance et estime de soi, voyez avec l’orthophoniste ou ergothérapeute pour mettre en place l’utilisation de l’ordinateur,lui permettre de rendre son travail maison tapé à l’ordi ou tablette.

      Dans notre parcours aussi chaotique,j’ai eu la chance de rencontrer une graphotherapeute extraordinaire
      Qui après quelques séances à soulagé la dysgraphie de notre fils diagnostiqué tda/hp/ Dys,

      Le dossier Mdph peut être une aide,matériel ou financières suivant le degré de difficulté de votre enfant et des différents suivi professionnel qui ne seront pas pris en charge par la sécu.

      En bref,mettez au plus vite en place un PAP(plan d’accompagnement personnalisé)

      Bon courage.

      • Memepasmal! dit :

        http://www.anpeip.org/topmenu-dys/1057-dys-s-emmelent

        « HAUT POTENTIEL QUAND LES TROUBLES S’EMMÊLENT « 

        • fanette dit :

          Bonsoir,

          Merci de votre réponse. La prochaine EE a lieu cette semaine.
          Mon fils doit passer un bilan occulo- moteur prochainement et je vais prendre rendez-vous chez un psychomotricien ainsi que chez un neuro- psy.
          Il semble déjà apaisé des résultats du test chez la psy. Je pense qu’il attend beaucoup des enseignants après la communication de ces difficultés et capacités mais j’ai peur qu’il soit déçu.
          A chaque fois, je pensais être écoutée ( en tant que collègue )mais cela n’a pas été le cas. Au mieux, on nous a fait des promesses « nous allons l’aider… nous allons positiver  » et il n’y a jamais rien que des écrits négatifs.
          A la maison, il s’est vraiment assagi et montre de la bonne volonté depuis plusieurs mois. Il progresse en rapidité et dans la qualité de ses écrits. Il accepte mieux les règles et ne répond plus avec insolence. Impulsif, s’il se met en colère, nous arrivons à en parler et il reconnait à présent ses torts .
          Malheureusement, nous étions allé chez une grapho- thérapeute et après 3 séances(le samedi matin, en plus des séances du mercredi après-midi chez la psy) , mon fils s’était mal comporté et avait mis tellement de mauvaise volonté qu’elle a refusé de poursuivre avec lui.
          Je vous tiens informée des suites.
          fanette

  26. question dit :

    Bonjour,

    Ma fille, âgée de 8 ans, a passé cette année un test de qi. Il en ressort un qi hétérogène (60 points d’écarts) avec possibilité de tda.
    Nous avons eu un passif assez lourd lors de sa petite enfance (maladie et décès de son frère).
    Ma question est la suivante : un qi hétérogène peut il s’harmoniser ?
    Pour notre neuro psy, c’est la sphère émotionnelle qui pèche :(, nous allons tenter l’hypnose :)

    • Rainbow dit :

      Non, un QI hétérogène ne peut pas s’harmoniser. Les notes obtenues aux différents subtests traduisent des déficiences neurologiques qui impactent les aptitudes cognitives. La « sphère émotionnelle » est évidemment impactée parce que l’enfant se rend bien compte qu’il ne parvient pas à réaliser certaines tâches comme les autres et cela peut l’angoisser. Mais l’hypnose pour y remédier serait cataplasme sur jambe de bois. Il vaudrait mieux aller consulter un MEDECIN spécialisé dans les troubles DYS ou voir un neurologue pour déterminer si votre fille est bien TDA avec ou sans hyperactivité. Un neuro-psy n’est pas médecin. Son diagnostic clinique permet d’orienter la suite des événements mais ne remplace pas le diagnostic médical en cas de troubles DYS ou TDA/H.
      Il convient de rassurer un enfant qui ne parvient pas par exemple à faire ses lacets tout seul ou à écrire correctement ou à une vitesse adéquate, qui a du mal à apprendre à lire ou à se concentrer. Il existe des solutions à mettre en oeuvre pour pallier ses problèmes, comme avoir une AVS en classe ou un ordinateur pour écrire. En cas de TDA/H des traitements médicaux peuvent parfois être envisagés avec des résultats souvent spectaculaires. L’hypnose pourra au mieux l’aider à gérer ses angoisses, mais le temps et l’énergie que demandent les visites chez les médecins, ergothérapeutes et autres psychométriciens vous manqueront sans doute pour cela et il existe bien d’autres moyens de se détendre en famille.
      Votre lourd passif familial ne doit pas aider à la sérénité et à l’harmonie familiale c’est certain, mais il convient de ne pas tout mélanger, le décès de son frère n’a sans doute rien à voir avec ses petits soucis d’attention et son hétérogénéité à elle.
      Vous souhaitant bonne chance pour la suite de vos investigations, gardez à l’esprit que c’est certes embêtant pour vous et surtout pour elle, mais que ce n’est pas un drame, loin s’en faut. On vit très bien avec des DYS et un TDA/H !

      • Memepasmal! dit :

        Bonjour,
        Je rejoins rainbow si vous souhaitez de plus amples renseignements sur la « dys »car le tda fait partie aussi des dysfonctements neurologique,
        Je vous mets lien du docteur Alain Pouhet,ainsi qu’une date de conférence dans les Yvelines même si je sais que ce blog est deja bien renseigné sur les dys et haut potentiel :-D

        http://www.magny-les-hameaux.fr/content/conference-les-troubles-dys-cest-quoi

        http://sites.google.com/site/dralainpouhet/infos,

        Cordialement

      • Fan dit :

        Attention à ne pas tomber dans le piège du « Tout neuro », qui serait aussi réducteur que l’idée de certains psys (chiatres-chologues-chanalystes) qui ne jurent que par le « Tout psycho ».

        Les capacités cognitives peuvent être perturbées par (la liste n’est pas exhaustive) :
        – L’anxiété
        – Les troubles de l’humeur
        – La fatigue
        – Les ruminations
        – Les douleurs chroniques
        – La prise de substance (traitements, drogues) etc.

        Et cela peut se répercuter dans la passation d’un test tel que la WISC ou la WIPPSI.

        « mais il convient de ne pas tout mélanger, le décès de son frère n’a sans doute rien à voir avec ses petits soucis d’attention et son hétérogénéité à elle »
        Qu’en savez-vous ?
        Par définition, le développement de l’enfant (de l’humain) n’est pas figé à la naissance en fonction de ce que la génétique (la nature, ses parents… ) aura bien voulu lui transmettre. L’enfant nait avec ses propres caractéristiques, qui évolueront en fonction de son environnement familial, social, éducatif, en fonction de ses expériences, de son histoire, de son vécu…
        Si le TDA est avéré, alors on peut considérer que le trouble est neuro-développemental. Si ce sont de simples difficultés attentionnelles, alors il est intéressant de chercher autrement.

  27. Perdue dans les nuages dit :

    Bonjour, j’ai passé un pré diagnostiqué pour le trouble d’Asperger et j’obtiens au WAIS un QIT de 141 avec un ICV de 133. Le résultat est non significatif car hétérogène. Je sais que j’ai un grand manque de confiance en moi et que cela me bloque notamment quand les épreuves sont chronométré, je me dis je n’y arriverai pas au lieu de réfléchir à la solution. J’ai consulté car je me suis toujours sentie déconnectée, différente depuis ma plus tendre enfance. Je me reconnais tout à fait dans le portrait hypersensible qui ai fait des zèbres et également dans celui d’un autiste Asperger.
    La conclusion du bilan que j’ai fait en Janvier, est que je suis dans la moyenne des adultes de mon âge pour le WAIS avec suspicion de trouble Asperger. Je repose la question que j’ai déjà lu plus haut, comment faire un bilan, une conclusion sur un résultat qui n’est pas « significatif ». Dois-je aller voir un neuropsy ou prendre un rdv en CRA car je n’ai toujours pas eu les réponses à mes questions et c’est très très frustrant. J’ai 37 ans. Merci de votre réponse ou commentaire.

  28. C-431 dit :

    Bonjour,

    Je (re)tombe sur votre site – que j’ai déjà visité par le passé – suite à quelques recherches et parce que je viens de recevoir les résultats de mon bilan. On m’a donné un chiffre entre 122 et 129. Score hétérogène avec un IVT qui descend en-dessous de 100. Aucune autre catégorie n’atteint les 130. Jamais. Pourtant, j’y ai cru. J’avais même espéré, sincèrement espéré avoir enfin trouvé la cause à mon mal être. Toutefois, je ne souffre d’aucun trouble TDA, dys ou TSA.. je n’ai pas eu l’impression d’avoir été particulièrement stressé ou anxieux. Finalement, rien ne permet de justifier ce score et me coller l’étiquette de haut-potentiel.

    Cela me déchire le coeur. Tout ce que j’avais imaginé se casse la figure. Je me retrouve au point de départ, peut-être même encore plus triste qu’auparavant. Je suis complètement perdu et ne sais absolument plus où ou vers qui me tourner.

    J’espère pouvoir me relever mais pour l’instant je ne suis qu’écrasé par le découragement, le désespoir et la peur. Je suis à nouveau seul, au milieu de l’océan, de nuit et n’ai rien à quoi m’accrocher. Et je m’en veux d’y avoir cru, d’avoir désactivé consciemment tous mes mécanismes de protection. J’aurais tellement voulu pouvoir trouver la raison de ma condition. J’aurais tellement voulu savoir dans quelle direction m’orienter. J’aurais tellement vouloir pouvoir trouver le « sel » de ma vie… Je suis tellement triste!

    Voilà, ce commentaire est un peu hors-sujet et je m’en excuse. Merci néanmoins pour votre blog et vos articles intéressants qui m’ont beaucoup appris!

    Bonne continuation,

    G.

    • Benoît Delva dit :

      Je peux tout à fait comprendre le désarroi ressenti face à un chemin qui semblait se dégager dans la brume et qui se referme au dernier moment et vous broie complètement.
      Mais, il y a de l’espoir!
      Ces tests, s’ils ne déterminent pas ce que vous espériez, vous aideront à identifier votre mode de fonctionnement, vos forces et vos points forts sur lesquels vous appuyer pour la suite.
      Il s’agit d’un « bête » nombre, il ne vous détermine pas en tant que personne et vous classe encore moins dans le rayonnage de l’intelligence.
      Croyez en vous, écoutez la petite voix enfouie au fond du coeur, donnez lui un peu plus de place chaque jour et le soleil finira par poindre le bout de ses rayons.
      Vous avez des ressources, comme tout être humain, vous pouvez les découvrir, il n’est jamais trop tard.
      J’en sais quelque chose…

    • Elodie dit :

      Vous n’avez pas l’air d’avoir bien compris l’essence de cet article. On ne peut pas vraiment « quantifier » la surdouance. Ce n’est qu’un chiffre. Je n’atteint pas moi-même les 130 mais ma psychologue m’a malgré tout confirmé son diagnostique. J’ai une surefficience atypique parasitée par un manque de confiance en moi et un blocage relatifs aux chiffres. Et pourtant, je suis zèbre, j’ai une sensibilité exacerbée, un mode de pensée en arborescence, une activité cérébrale incessante qui ne me laisse jamais en paix et d’autres choses encore.
      On peut être surefficient sans que les chiffres parlent pour nous.
      C’est avant tout un mode de fonctionnement, si vous vous reconnaissez dans les « caractéristiques » des zèbres, il est fort probable que vous en soyez un. Et au fond, ce n’est qu’une étiquette, c’est une piste pour vous, pour votre épanouissement personnel !

      A vous de pousser la reflexion plus loin

      Il ya autant de profils de zèbres que de…zèbres ! Nous sommes tous différents et c’est bien ce qui rend la vie si intéressante !

      Courage !

    • Fan dit :

      Vous souhaitez trouver à votre fonctionnement hors norme, une réponse… qui colle à la norme ! C’est là tout le paradoxe !! Vous attendiez à ce qu’on colle une étiquette sur votre front, mais qu’est-ce que ça vous aurait apporté de plus ? Un mot ? Un nom à votre mal-être ? Une acceptation ? Un groupe dans lequel vous fondre ? Si c’était aussi simple…

      L’important n’est pas ce qu’on dit de vous, mais ce que vous pensez de vous-même. :!:

      Ce n’est pas avec 1 ou 2 consultation(s), et un simple test, que vous pouvez comprendre votre fonctionnement, votre façon de penser, vos inquiétudes profondes, vos désirs, vos failles et vos forces. Comme le dit Benoit Delva dans le commentaire au-dessus, vous avez des ressources, c’est une évidence, alors exploitez les ! Et celles qui vous manquent, aller les chercher. Débutez une psychothérapie, prenez le temps de vous connaitre, et SURTOUT de vous accepter !!!! Ce n’est pas simple, cela demande du courage, et un travail de longue haleine…quelques mois, quelques années.

      Ensuite, et seulement, vous pourrez vous regarder avec bienveillance !

    • Fan dit :

      Mon commentaire n’ayant pas été validé, je vais revenir avec plus de nuances dans mes propos, puisqu’après relecture, ils paraissent assez véhéments (ce qui n’était pas l’intention). Je vais donc remettre mon premier post et le modifier en partie.

      « Vous souhaitez trouver à votre fonctionnement hors norme, une réponse… qui colle à la norme ! C’est là tout le paradoxe !! Vous vous attendiez à ce qu’on colle une étiquette sur votre front, mais qu’est-ce que ça vous aurait apporté de plus ? Un mot ? Un nom à votre mal-être ? Une acceptation ? Un groupe dans lequel vous fondre ? Si c’était aussi simple…

      Ce que j’entends par là, c’est qu’un simple diagnostic, n’apporte qu’une partie de la réponse. Ainsi, avoir l’étiquette « Haut potentiel », vous aurait amené à comprendre certaines choses, à mieux accepter votre différence ? Cela ne vous aurait pas modifié pour autant. Vous êtes unique, vous ne pouvez pas vous réduire à une étiquette ! On ne peut résumer un personne à un simple diagnostic…c’est dangereux ! Comme si vous ne voyiez les personnes atteintes d’un cancer comme uniquement cancéreux, les personnes qui bégayent comme de simples bègues (etc.) …et que vous effaciez toutes les autres caractéristiques qui font de ces gens des êtres humains complexes !

      L’important n’est pas ce qu’on dit de vous, mais ce que vous pensez de vous-même. :!: :!: Le haut potentiel n’est pas la source de votre mal-être, ni une excuse à celui-ci…ce qui l’est c’est la manière dont vous vous percevez, dont vous vivez votre différence.

      Ce n’est pas avec 1 ou 2 consultation(s), et un simple test, que vous pouvez comprendre votre fonctionnement, votre façon de penser et d’être, vos inquiétudes profondes, vos désirs, vos failles et vos forces.
      Ça c’est fondamental !! Réduire l’être humain à un chiffre…c’est au mieux illusoire ! Le bilan neuropsychologique, notamment quand il n’est constitué que d’une WAIS et quelques échelles, ne peut absolument pas refléter l’ensemble de votre fonctionnement (intra-psychique ET cognitif). Il ne répond qu’à une demande et ne dévoile qu’une simple facette de vous-même, dans un contexte et à un moment donné.

      Comme le dit Benoit Delva dans le commentaire au-dessus, vous avez des ressources, c’est une évidence, alors exploitez les ! Et celles qui vous manquent, aller les chercher. Débutez une psychothérapie (ca c’est pour « où vous tourner »), prenez le temps de vous connaitre, et SURTOUT de vous accepter !!!! Ce n’est pas évident, cela demande du courage (parce que baisser ses défenses, se dévoiler est un exercice difficile…), et un travail de longue haleine…quelques mois, quelques années.

      Ensuite, et seulement quand vous vous serez accepté, vous pourrez vous regarder avec bienveillance ! Vous pourrez vous aimer pour ce que vous êtes, pas pour ce que vous aimeriez être ! Vous pourrez vous respecter et avancer sur le chemin qui est le vôtre, qui vous correspond ! Sortez des sentiers « qu’on a battus » pour vous… Vous trouverez votre propre voie. »

  29. biboune dit :

    BILAN-TEST QI: déception

    Bonjour,

    Je suis peut être la seule dans mon cas…J’ai eu mon bilan la semaine dernière, je suis terrassée… bilan au scores hétérogènes (indices un peu plus haute en ICV: 114) et total QI de 105!

    Dans ma tête il y a le son d’un long beeeeeeeeep continu….

    Bilan du psy: je suis anxieuse et stressée facilement, je me dévalorise beaucoup, et manque cruellement de confiance en moi.
    En conclusion: je ne suis pas HPI, je présente seulement les symptomes « émotionnels et affectifs » HPI…….long long beeeeeeep…..

    Une direction? Une suite? d’autres tests? Il conseil sophro et meditation, (déjà testée), de trouver une activité sportive ou artistique pour décompenser, pour arrêter mes ruminations et apaiser ma pensée en arborescence (depuis petite je compose, je joue du piano et de la guitare et un peu de batterie, je chante, et la j’ai repris le yoga…tout cela m’occupe…certes..un peu, mais concrètement ça ne change rien pour moi avec moi-même…je ne sait pas plus qui ou quoi je suis..et…je rumine..toujours..j’essaye de comprendre).

    Je vais avoir 37 ans, je me sent au bord de la folie, toujours et encore en décalage! Je pensais que…eh ben NON!
    Car d’après le Psy et mon bilan je suis une personne « normal », à la pensée atypique (arborescente et ruminations), au vocabulaire au dessus de la moyenne mais qui souffre d’une légère lenteur lors des épreuves de rapidité (je hais la compétition, le chrono…tout ça), voilaaaaa! tout ça je le savais, et j’en souffre, j’en ai toujours souffert. Je me sent incomprise, un peu fofolle, trop émotive, seule et bref en mode « c’est que dans ma tête » .

    Si vous avez des conseils, des pistes, si d’autres sont dans mon cas, merci de partager vos ressentis et expériences, ce qui vous a fait du bien, ce qui vous a fait avancer, ce que vous avez pris comme direction.
    Excusez mes fautes d’orthographes (pas le courage de revérifier)…je ne suis pas francophone (en France depuis 15 ans).

    Merci,

    Biboune

    • Mia dit :

      Salut Biboune,

      Idem. J’ai eu mes résultats ce matin, et QI compris entre 100 et 112.

      Dans son long commentaire oral et écrit, la psy m’a dit qu’elle avait peu de doute sur mon HPI au vu de mon passé, de mon comportement présent, de ma curiosité abyssale, de mon sommeil non reposant, et des étranges chemins synthétiques que prend mon cerveau quand il s’amuse.

      Avec un score entre 100 et 112… ça interroge, hein ?

      Comme toi, je suis une anxieuse type. J’ai lu, écrit, compté dès l’âge de 4 ans, je ne fais rien comme tout le monde (la banalité des normo-pensants me fascine). En ce moment je fais une thèse en sciences sociales (j’ai 40 ans). J’ai exercé 300000 métiers, mais en vrai je fuis les gens, les groupes. J’étais l’OVNI de la famille, et je m’éclate maintenant en théorie scientifique. J’ai appris 8 langues, j’ai déjà écrit un bouquin et publié dans des revues scientifiques de haut niveau.

      Bref, j’ai un QI de 100, quoi LOL

      Tout ça à cause de mon blocage de base envers les chiffres :hypno: ! Dès que j’en vois un, je panique, je dis n’importe quoi pour faire plaisir à la dadame. Le chronomètre me panique aussi +++. En gros, je vois des cages partout, et mon esprit bloque devant les limites. Je hais les limites. Je déteste les réponses uniques qui découlent du chiffre, et pourtant, paradoxalement j’aurais aimé qu’un chiffre vienne me confirmer ce que je suis. Il n’y a qu’avec des HPI que je me sens bien, enfin « normale » quelque part. Et eux ont le même ressenti envers moi. Mais que nenni ! Le chiffre est tombé ! Vlaaaa. Tirez le rideau, et hop ! Retourne à ta solitude légendaire, Mia d’amour. Il paraît que tu es « normale ». Reste à continuer à essayer de faire comme tout le monde… remets ton masque. Ce masque saboteur qui m’a détruit la vie jusqu’à présent. En gros, par la puissance de ce chiffre, l’injonction claire est de « rentrer dans le moule » correspondant, moi qui avais consulté une psy pour essayer de m’accepter en dehors !

      Bref ce que je te dis ne va pas beaucoup t’aider, et j’en suis désolée, mais c’était juste un témoignage pour te dire que tu n’es pas seule dans ton cas, et perso, j’aurais pu m’épargner la peine de payer 500 € pour me retrouver dans un flou et une contradiction pareils ! Ca n’a pas amélioré l’image de moi, au contraire, je la déteste encore plus à présent. La psy m’a conseillé de lire Siaud-Facchin et tout le tintouin (ce que j’ai déjà fait bien sûr depuis longtemps afin de me comprendre, de me situer), mais bon… Nous sommes en Occident, chère Biboune, et le poids du chiffre est LE paradigme absolu qui détermine ce qui est rationnel et ce qui ne l’est pas. Nous sommes victimes de la « reductio ad chiffrum », et aucune observation corollaire du commentaire psy, aucune expérience de vie significative du testé ne saurait déboulonner cette vache sacrée. C’est ainsi. Je voulais des repères, et j’ai gagné des regrets.

      Bon courage à toi :smile:

  30. Olivia dit :

    Bonjour,

    Un petit commentaire pour vous remercier Zebrounet de faire des articles si pertinents. Mon fils fait parti des enfants au QI invalidé en raison de présence de troubles de l’attention. Et je tiens à dire que la psychologue qui le suit m’a dit à peu de choses près là même chose que ce que vous expliquez dans cette article. Elle se refuse donc à calculer son QI total car trop hétérogène, toutefois, au-delà des chiffres, sa conclusion est que mon fils présente « très probablement un haut potentiel ». Pour cela elle ne se fie non pas aux chiffres (car seul la compréhension verbale est remarquable, le reste est dans la moyenne), mais à la façon de penser et de ressentir les choses de mon fils. Par ailleurs, nous avons effectué un bilan neuropsy qui a permis de confirmer les troubles de l’attention. Ainsi, au regard des deux tests, elle peut affirmer de façon certaine que des troubles de l’attention bien réels perturbent les résultats du test psychométrique.
    Avoir un haut potentiel, dans la plupart des cas, ce n’est pas faire des calculs incroyables sans calculatrice ! C’est une façon de réféchir et d’être bien particulière. Si je m’étais fiée uniquement à ce que je perçois des capacités d’apprentissage de mon fils, je n’aurais probablement pas pensé au haut potentiel… du moins pas si vite… car les troubles de l’attention cachent énormément de choses et seulement parfois, exceptionnellement, je me dis « mince, et il a appris ça si vite ? Mais alors, il peut ! » Mais c’est loin d’être tous les jours ! En revanche, tous les jours, je vois sa façon d’organiser sa chambre, sa façon de voir la vie comme un emploi du temps immuable, sa façon tout à fait excessive de ressentir les choses, son ignorance totale de la façon dont on fait pour apprendre quelque chose si ça ne lui vient pas tout seul.

    Bref, cette article est excellent et je voulais l’appuyer en racontant notre petite expérience…
    Bonne continuation.

  31. Pirouette dit :

    Bonjour
    Tout d’abord, félicitations et merci pour tous ces articles très intéressants que je ne me lasse pas de lire…
    Je me pose beaucoup de questions concernant le test de QI. Notre fils a fait un bilan l’an dernier, pas assez révélateur au niveau du « fameux chiffre rond » mais il a le profil du haut potentiel. Il doit être « réajusté » avant de repasser un test. Il est hétérogène (voilà toute ma contrariété) : on a repéré un trouble visuel (donc séances chez l’orthoptiste), des difficultés à l’écrit (séances chez la psychomotricienne) et son anxiété et son hypersensibilité le « plombent » littéralement (séances chez une psychologue référencée par l’AFEP).
    J’ai lu que votre fils avait été testé deux fois, la seconde fois « pour avoir une vision affiné des capacités » (WPPSI puis WISC ). Vous dites également qu’il a eu des séances d’orthoptie et de psychomotricité, ces séances ont-elles changé quelque chose aux résultats du test ? Dans quelle(s) mesure(s) ces deux types de « rééducation » influent-elles sur les résultats ?
    L’anxiété et l’hypersensibilité de notre fils semblent être des freins à l’exploitation de son potentiel. On a nous a conseillé la « méditation de pleine conscience » tout en sachant que l’anxiété fait partie de sa personnalité et qu’on ne lui retirera pas…
    Donc d’un profil hétérogène peut-on passer à un profil homogène (et être plus « harmonieux ») ? Le WISC V permet-il d’identifier un haut potentiel sans le chiffre rond ?
    Merci

    • Sunny dit :

      Salut Pirouette,

      J’ai 42 ans et je suis toujours aussi hétérogène que quand j’étais petite, et ce, malgré toute ma bonne volonté. J’ai un blocage sur les chiffres et rien n’y a jamais fait. Cela a plombé mon test (j’ai eu 104), alors que la psy affirmait que je suis bien HP. Pour moi, c’est le test lui-même qui est hétérogène… En gros il fonctionne bien avec un certain type de HP et ne détecte pas les autres. Je ne vois pas pourquoi il faudrait avoir des facilités en tous les domaines pour avoir une intelligence différente… c’est juste un filtre qui correspond à la vue de l’esprit des concepteurs du test pour qui le chiffre et la mémoire apprise semblent être plus significatifs que la créativité et la pensée divergente chez une personne.

      Allez courage à toi et à ton fils. La méditation Vipassana est pas mal, c’est vrai, mais elle ne suffit pas toujours à endiguer une personnalité aussi intense que le HP, qui vit tout plus que les autres. La compréhension mutuelle est souvent préférable 100 % de la semaine à 1h de méditation tous les jours.

      Bonne journée !

      • Pirouette dit :

        Bonjour
        En fait il est « autour de 130 », et comme l’identification passe par « supérieur ou égal à 130 » (quoi qu’on en dise, soyons honnête, que l’on soit haut potentiel ou pas, ce critère reste la valeur sûre qui ôte du doute pour beaucoup de monde). :(
        Par ailleurs, les enfants à haut potentiel sont souvent sujets à des séances de rééducation (orthoptie, psychomotricité ou autres…) puis repassent un nouveau bilan pour avoir une vision plus affinée. J’aimerais savoir si le bilan de nouveau passé s’approche plus de la réalité et donc cela veut-il dire que les résultats changent ? Ou pas… ?
        Merci :-D

  32. Alyalis dit :

    Bonsoir Pirouette,

    ta dernière question m’intrigue. Et j’espère qu’elle trouvera réponse :roll:

  33. Ariane dit :

    Bonjour,
    Tout d abord merci pour ce site très complet qui aide beaucoup.
    Je vous écris car suite à de multiples problèmes de distraction et de manque de concentration à l école j ai fait passer à mon fils de 8 ans scolarisé en ce1 un bilan complet chez un neuro psychologue.
    Il a tout d abord passé le wisc 5 puis le nepsy 2 et il ressort de ses résultats qu il doit passer un autre bilan chez un psycomotricien.
    En effet au wisc 5 ses resultats sont très très hétérogènes: 142 en compréhension verbale/ 111 en visuospatial/115 en raisonnement fluide/ 107 en mémoire de travail et 89 en vitesse de traitement!!!! Qit :122….
    Pour le nepsy il ressort des résultats déficitaires en praxies motrices et graphiques.
    Mon questionnement apres ces résultats est de savoir si le calcul de son qit etait vraiment pertinent et si il reflete vraiment son potentiel.
    Bien qu étant quand même satisfaite que l on ai pu trouver une origine à ses problèmes de distraction ciblées par sa maîtresse et que nous puissionsl aider à avancer plus sereinement dans sa scolarité je me pose quand même la question sur son réel potentiel intelectuel car je ne voudrais surtout pas que l on puisse passer à côté d autres pistes qui pourrait expliquer son hypersensibilité,ses difficultés à s insérer et a se faire des amis,à pratiquer un sport d équipe..
    En vous remerciant par avance si vous avez le temps de me lire

  34. Fabienne Kern dit :

    Bonsoir mon fils de 12 ans a fait le test wisc iv j’ai eu les résultats mais ne comprends pas pourriez me renseigner svp
    Icv 130
    Irp 94
    Imt 142
    Ivt 81
    Qit 118

    La psy est en vacances résultat reçu par mail
    Merci

    • Alyalis dit :

      Bonjour Fabienne,

      Je ne peux ne pas réagir aux deux points suivants: que le psychologue est fait passer le WISC 4 alors qu’il est obsolète. Elle aurait dû vous prévenir que le teste ne serait pas concluant car le test est remis à niveau dans le WISC 5… et ensuite, qu’elle vous communique les résultats par mail alors qu’il est préférable qu’il y ait une discussion autour des résultats avec des explications…
      Ce que je sais c’est que par la lecture du blog, les résultats montrent une certaine hétérogénéité mais comme ce ne sont pas les résultats du test WISC 5, certains résultats sont faussés.
      Dans le lien suivant, vous trouverez plus de réponses à vos questions : https://les-tribulations-dun-petit-zebre.com/2017/09/01/tout-ce-que-vous-avez-toujours-voulu-savoir-sur-le-wisc-v-test-de-qi-pour-enfants/

      En vous souhaitant une bonne journée

  35. Lucie Dupont dit :

    Bonjour,

    J’ai récemment été suivi par une psychologue afin d’essayer de réduire mon anxiété. Après quelques mois, cette psychologue en est venu a me dire que l’une des raisons possibles à mes difficultés serait la présence d’une certaine douance. M’étant toujours senti inférieur aux autres et n’estiment pas ma psychologue comme étant qualifiée et informée pour admettre une telle chose, j’ai refusé cette hypothèse. Cependant, étant aussi assez sensible et accordant souvent trop d’importance à ce que les autres pense de moi, cette question d’un éventuel haut-potentiel me resta toujours en tête.
    Quelques mois plus tard, j’ai rencontré une neuropsychologue à qui j’ai fait part des suppositions faites par ma psychologue et nous avons finalement décidé de faire ensemble un test intellectuel, attentionnel et émotionnel. Mes fonctions intellectuelles ont été évaluées grâce à l’Echelle d’Intelligence de Weschler pour Adultes – 4ème Edition (WAIS-IV). Mon QI total est de 131, cependant il a été dit que celui-ci devait être interprété avec prudence car il existe une différence significative entre l’IVT (108), d’une part, et l’ICV (129), IMT (120) et IRP (134), d’autre part. La valeur du QIT pourrait donc ne pas être représentative de mon fonctionnement cognitif général. La neuropsychologue a finalement conclu en disant qu’on n’observait pas chez moi un fonctionnement de type haut-potentiel. J’aurais un raisonnement séquentiel et saurais capable de structurer correctement mon discours et mes actions.
    J’ai ensuite transmis le rapport du test à ma psychologue qui n’était absolument pas en accord avec la conclusion faite par la neuropsychologue, selon elle je saurais bien une personne de type haut-potentiel.
    En conclusion, je ne sais vraiment pas quoi en penser et ces tests m’ont finalement apporté encore d’avantage d’interrogation et d’incompréhension.

    Une question que je me pose encore est est-ce que l’on peut avoir un QI supérieur à la moyenne sans pour autant être une personne dite haut potentiel.?? Surtout que dans mon cas, je suis de justesse dans la catégorie supérieure à 131 de QI. Ne pensez-vous pas que cette catégorisation intellectuelle est un effet de mode qui à part pour des QI exceptionnels n’a pas fortement d’utilité et pose encore plus de doute dans la compréhension de soi. Pour ma part, je n’ai jamais montrer de capacités ou dons particuliers, j’ai même eu un parcours scolaire plutôt difficile. J’ai eu très tôt des problèmes de dyslexie. Enfant introvertie et solitaire.

  36. Séraphin dit :

    Bonjour,

    Je pense que, sauf pour les QI très élevés et homogènes, les psy ont l’air de se contredire assez régulièrement concernant le diagnostic HP ou pas HP. Comme on le sait, ce n’est pas une réalité identifiable aussi clairement qu’on le voudrait. Je suis ici aujourd’hui à la suite de nombreuses années de questionnement, voire dépression, du fait de cette impression de décalage, d’une façon de voir les choses singulière. Je me considère comme très lucide concernant le monde qui m’entoure ce qui m’empêche de m’y sentir bien. J’ai certaines capacités comme celle de pouvoir suivre 2 discussions en même temps, ou ressentir de façon innée les émotions et le caractère des gens. Je suis sensible à la moindre mimique ou variation dans le ton de la voix. Un ami me parle des zèbres et je me renseigne.
    Je me dis « ça y est, je pense avoir trouvé ce qui se passe dans ma tête! ». Je passe un bilan chez une psy clinicienne. Au WAIS IV j’obtiens 133 de QI verbal, 134 en MT, 100 en raisonnement perceptif et 111 en vitesse de traitement. Verdict: je ne suis pas HP. Pourtant un profil hétérogène de ce type ne mérite-t-il pas d’approfondir la question? Pourquoi est-ce que je continue de croire que je le suis? De me reconnaître à ce point dans la « description » d’un zèbre?
    Je suis à bout de me poser toutes ces questions, d’être à la dérive dans une vie qui ne semble pas être la mienne.
    Courage à tous ceux qui rencontrent des difficultés eux-mêmes ou leurs enfants.



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